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Compl�ments du livre |
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Due � la physicienne et philosophe des sciences Mioara Mugur-Sch�chter, la M�thode de Conceptualisation Relativis�e (dite ici MCR) a �t� �labor�e progressivement � partir de 1982 (1). Ces travaux viennent d’�tre repris en fran�ais et consid�rablement augment�s sous le titre ��Sur le tissage des connaissances� � Herm�s Lavoisier 2006. il s’agit d’un livre difficile, que nous ne conseillons qu’aux lecteurs r�solument scientifiques. Nous r�sumons dans la section suivante les passages les plus significatifs du livre. Ce travail constitue selon nous une r�volution dans la fa�on de se repr�senter les processus d'acquisition de la connaissance et par cons�quent, la "r�alit�" ou le "monde" objet de cette connaissance. La question de la consistance du r�el s'impose dans pratiquement tous les domaines des sciences macroscopiques� : math�matiques, biologie, science des organisations, th�orie de la communication, robotique et vie artificielle. Elle est �videmment aussi � l'ordre du jour dans la philosophie des connaissances ou �pist�mologie. Elle se situe d'une fa�on claire dans le d�bat entre le r�alisme et le constructivisme. Enfin, elle int�ressera tr�s concr�tement les regards que la politique de demain voudra poser sur le monde. Aujourd'hui, nous l’avons dit, il faut admettre que la r�alit�, tout au moins les mod�les et produits de toutes sortes r�sultant de l'activit� humaine, est "construite" par cette derni�re, d'une fa�on jamais termin�e m�lant inextricablement le constructeur et son œuvre. C'est la physique quantique qui a impos� ce nouveau regard, mais celui-ci, nous dit Mioara Mugur-Sch�chter, devrait s'�tendre d�sormais � l'ensemble des connaissances, qu'elles soient scientifiques ou qu'elles soient v�hicul�es par les langages empiriques assurant la communication inter-humaine. D�s les d�buts de la physique quantique dans les ann�es 1930, les physiciens quantiques avaient annonc� que les manifestations observables des micro-entit�s qu'ils �tudiaient �taient "construites" au cours du processus d'investigation. Mais il aura fallu de nombreuses d�cennies pour que l'on puisse clairement distinguer entre les m�thodologies d'�tude de la physique quantique et celles des sciences du macroscopique, c'est-�-dire de toutes les autres sciences. Comme l'indique Mioara Mugur Sch�chter, ce d�lai a tenu en partie au caract�re apparemment �sot�rique du formalisme quantique ainsi qu'au peu d'int�r�t des physiciens vis-�-vis des questions �pist�mologiques et philosophiques. Peu leur importait, sauf exceptions, d'envisager non seulement le type de m�thodologie qu'ils utilisaient en terme de philosophie des connaissances, mais aussi ce qu'il y avait ou non derri�re les observables, pourvu que les pr�visions faites sur les ph�nom�nes se r�v�lent justes. Ce souci de pragmatisme est encore dominant. Ainsi demain, les ing�nieurs pourront r�aliser un ordinateur quantique sans se poser la question de la consistance m�taphysique de l'intrication et de la d�coh�rence, pourvu qu'ils puissent tirer parti de ces deux ph�nom�nes avec un taux d'erreur acceptable dans des technologies applicatives. La m�thode MCR propose ce qui aurait d�j� d� �tre entrepris depuis longtemps par les scientifiques et les �pist�mologistes s'ils avaient davantage r�fl�chi aux implications de la physique quantique sur les m�thodes d'acquisition de la connaissance : g�n�raliser � l'ensemble des sciences les processus de repr�sentation (ou plut�t de “construction du r�el”) utilis�s par la physique quantique et y ayant fait leurs preuves. |
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