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Pour un principe matérialiste fort

Compléments du livre
"Pour un principe matérialiste fort"

 

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Les grands concepts de la philosophie des connaissances.

Les questions de terminologie sont toujours difficiles car elles sont sources de malentendus. Voici, très simplifiés, les quelques concepts qui sont utiles à la compréhension de notre texte. Nous avons retenu des définitions aussi proches que possible de celles données par le sens commun.

Matérialisme : par définition, la science est matérialiste puisqu’elle exclut les croyances non démontrables par des expérimentations. Plus généralement, le matérialisme exclut le dualisme, c’est-à-dire l’existence d’un monde spirituel ou immatériel coexistant avec le monde matériel. Mais cela ne l’empêche pas de tenter d’analyser par les méthodes scientifiques les formes les plus élaborées de l’esprit, de la conscience et de la morale. Cela posé, un scientifique se reconnaissant dans cette définition du matérialisme est en droit de faire appel à la métaphysique ou à la religion, mais en dehors de sa pratique scientifique.

Matérialisme dialectique : Il arrive, si grande était l’imprégnation des esprits par le marxisme, notamment en France, que l’on confonde encore le matérialisme avec ce que Marx, Engels, Lénine et de nombreux philosophes avaient désigné et étudié sous le nom de matérialisme dialectique (comportant une version appliquée à l’histoire, le matérialisme historique). Les marxistes avaient voulu en faire le stade ultime et indépassable de la connaissance scientifique. Inutile de dire que tout ceci s’est finalement effondré, avec d’ailleurs les innombrables argumentaires de la philosophie dite « bourgeoise » produits en retour pour en démontrer la fausseté. Nous ne nous attarderons pas ici sur ce point, qui relève de l’histoire des mythes et religions.

 


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