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Pour un principe matérialiste fort

Compl�ments du livre
"Pour un principe mat�rialiste fort"

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Les grands concepts de la philosophie des connaissances.

Les questions de terminologie sont toujours difficiles car elles sont sources de malentendus. Voici, tr�s simplifi�s, les quelques concepts qui sont utiles � la compr�hension de notre texte. Nous avons retenu des d�finitions aussi proches que possible de celles donn�es par le sens commun.

M�thode exp�rimentale�: c’est, depuis le si�cle des Lumi�res qui a marqu� l’abandon des croyances au profit de la raison, le crit�re de toute d�marche scientifique. Elle suppose un observateur qui s’efforce de comprendre un ph�nom�ne du monde, une hypoth�se (induction ou m�me abduction (1)) �labor�e par cet observateur afin d’expliquer le ph�nom�ne, une exp�rience faisant g�n�ralement appel � un instrument qui permette de v�rifier ou de rejeter l’hypoth�se. Si l’hypoth�se est v�rifi�e, on pourra proposer une loi (loi scientifique) qui en g�n�ralisera la port�e, loi dont on pourra d�duire (d�duction) diverses cons�quences qui devront �tre v�rifi�es � leur tour. Le processus est imp�rativement collectif. Ceci veut dire que toutes les phases de cette d�marche complexe doivent pouvoir �tre comprises et reproduites par n’importe quel autre scientifique, o� que ce soit dans le monde. D�s qu’une exp�rience invalide les pr�c�dentes, au terme d’un nouveau processus exp�rimental conforme � cette exigence d’universalit�, la loi doit �tre modifi�e. On con�oit qu’avec le progr�s technique qui multiplie les observateurs et les instruments, le corpus des connaissances scientifiques subisse des modifications (des enrichissements) � un rythme exponentiel. Lorsque des scientifiques manipulent des entit�s qu’ils soup�onnent d’�tre intrins�quement al�atoires, comme dans le domaine quantique et certains autres, ils ne renoncent pas pour autant � la m�thode exp�rimentale. Leurs constatations sont soumises, comme toutes autres observations, � l’exp�rimentation collective et au contr�le des pairs.

L’exp�rience est une phase d�terminante du processus de la m�thode exp�rimentale. Mais il ne faut pas penser qu’elle soit simple � concevoir et � interpr�ter. Des hypoth�ses diff�rentes peuvent s’appuyer sur des exp�riences identiques. L’inverse est plus rare et r�v�le un d�faut dans le raisonnement ou dans l’exp�rimentation. Il faut rappeler que, dans le monde occidental, l’�thique scientifique interdit de proc�der � une exp�rience qui lui serait contraire, m�me si cette exp�rience pouvait se r�v�ler tr�s utile � la progression des connaissances.

Ceci dit, ce processus l�galis� de construction des connaissances (ou constructionnisme, voir ce mot) qui fait la force des soci�t�s scientifiques, o� que ce soit dans le monde, est parfois d�nonc� comme mat�rialiste et r�ductionniste. Il existe des gens qui, tout en se disant scientifiques, pr�tendent d�couvrir le monde par diff�rents m�canismes non reproductibles, par exemple l’intuition ou la r�v�lation, non soumises � l’exp�rience. Pour les scientifiques, qu’ils soient occidentaux ou non, ces m�thodes ne rel�vent pas de la science mais des croyances. Le propre du croyant est qu’il s’accroche � ce qu’il croit, m�me confront� aux d�mentis de l’exp�rience.

1 : (L’abduction est un type de raisonnement analys� par le philosophe am�ricain Charles Sanders Peirce (1839-1914), fondateur du pragmatisme. Selon Peirce, l'abduction constitue la troisi�me forme de raisonnement, � c�t� de la d�duction et de l’induction. Afin de comprendre un ph�nom�ne surprenant, on introduit une r�gle � titre d'hypoth�se afin de consid�rer ce r�sultat comme un cas particulier tombant sous cette r�gle. On peut alors faire l’hypoth�se d’autres cas d�coulant de la r�gle dont on v�rifie l’existence. Seule l’abduction permet, selon Pierce, d’aboutir � des connaissances nouvelles (Wikipedia).)

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