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Compl�ments du livre |
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Les questions de terminologie sont toujours difficiles car elles sont sources de malentendus. Voici, tr�s simplifi�s, les quelques concepts qui sont utiles � la compr�hension de notre texte. Nous avons retenu des d�finitions aussi proches que possible de celles donn�es par le sens commun. Relativisme scientifique�: le terme, � multiples sens, pr�te aujourd’hui � beaucoup d’incompr�hension. Disons pour simplifier qu’il peut d�signer une banalit�: telle connaissance, avant d’avoir re�ue une port�e � vis�e universaliste, reste relative aux conditions dans lesquelles elle a �t� obtenue. On ne peut la g�n�raliser sans pr�cautions. Ainsi les � v�rit�s � de la g�n�tique ne peuvent �tre �tendues aux sciences sociales sans des �tudes approfondies. Le propre de la construction scientifique consiste � g�n�raliser progressivement ce qui au d�but n’�tait que relatif. Mais on qualifie aujourd’hui de relativisme l’attitude, non scientifique, consistant � dire que la science exp�rimentale n’est qu’une fa�on parmi d’autres de d�crire le monde. Ce serait simplement un � grand r�cit �. Il y en aurait d’autres aussi valables qui devraient �tre enseign�s au m�me titre que la science, notamment les r�cits des textes � sacr�s � ou des r�v�lations proph�tiques. La science occidentale pouvait penser qu’un tel discours ne serait plus tenu par des gens se pr�tendant scientifiques, mais l’actualit�, avec la remont�e en force des fondamentalismes �vang�liques et islamiques, montre qu’il n’en est rien. Une forme att�nu�e du relativisme, d’inspiration � gauchiste �, consiste � dire qu’il existe une science des pays riches, des bourgeois et des m�les dominants, qui ne peut �tre celle des pauvres et des domin�s. A eux et � elles de se construire leur propre discours scientifique. Pour le scientifique de bonne foi, ceci n’est pas discutable mais rel�ve du ph�nom�ne de construction des connaissances scientifiques reconnu par la science, que nous r�sumions ci-dessus � propos du relativisme banal�: telle connaissance, avant d’avoir une port�e � vis�e universaliste, reste relative aux conditions dans lesquelles elle a �t� obtenue. On ne peut la g�n�raliser sans pr�cautions. Ainsi l’ambition d’une science v�ritablement universaliste sera d’obtenir des connaissances �labor�es au terme de processus suffisamment contradictoires pour convenir au plus grand nombre d’humains possible, quel que soit leur statut social ou leur sexe. |
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