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John Baude |
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N� en 1964. Vit � Paris. �conomiste. A travaill� sur l'œuvre de Jean Giono et publi� des
nouvelles dans la NRF et la revue Europe, des po�mes dans les revues
Autre Sud et ARPA. |
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Avril 2008 |
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J'�tais une �le
�Antonio, la trentaine, fuit la soci�t� pour une �le d'une beaut� sauvage o� il cherche la s�r�nit�, l'authenticit� et, ne sachant s'il y trouvera l'amour, la fraternit�. Mais l'�le n'�chappe pas au monde. La promotion immobili�re et le tourisme de luxe la menacent. Ouvriers et p�cheurs s'y opposent et ils organisent la r�sistance. Antonio n'en veut pas davantage car il voit arriver l'arrogance, la superficialit� et la violence qu'il avait fuies. Toujours d�sireux de fraternit� mais r�ticent � l'action collective, il h�site encore � se joindre � eux. Sa rencontre avec une jeune touriste ais�e, avant-garde de ce qu'il redoute et s'appr�terait � combattre, vient ajouter � son trouble. � Roman d'amour sur fond de lutte politique et sociale, entre engagement et qu�te personnelle, J'�tais une �le aborde un autre monde possible o� les int�r�ts �conomiques ne feraient ni les besoins ni les passions des hommes. John Baude est �conomiste et romancier. �Extrait :Elle est arriv�e la premi�re, elle a pos� le pied en propri�taire sur la Josefa, elle a tendu la main d’un bras menu et raide � la fa�on brusque d’un pantin comme s’il agissait d’un jeu qu’elle �tait certaine de gagner. � Vanessa �. L’ont suivie deux gars, la vingtaine sans �preuve et s�rs de leur rang mais encore malhabiles dans les civilit�s d’apprivoisement, qui sont all�s d�poser leur sac au fond du bateau mais pas leur semi air hautain, puis une fille qui a esquiss� un bonjour, qui debout � c�t� de Vanessa, arbore une aisance tout aussi grande, mais plus r�serv�e, plus habill�e m�me si son amie a maintenant un foulard nou� � la taille. Antonio, rest� sur le quai, vient d’�ter les cordages, la Josefa s’�carte et s’ouvre le foss� des eaux qu’il enjambe, un instant de part et d’autre, avant de repousser la terre et de rejoindre l’embarcation. Elle froisse l’eau. Quelques yachts somnolent dans la paresse du port. Le vent est retomb�, les m�ts et les coques se taisent, chromes laques et marqueterie vernie rutilent au soleil. |
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