![]() |
||
Retour � la liste des publications | |||||
Sortie : janvier 2010 |
|||||
Acheter le livre : Amazon ; Fnac ; Chapitre |
|||||
F�licie Dubois — Punto Final
D�cembre 1999, Buenos Aires : Sofia, 22 ans, d�pose
quelques gouttes de son sang � la banque de donn�es g�n�tiques
de l’H�pital Carlos Durand. Elle veut savoir de qui elle est
n�e. Il y a peu, incidemment, elle a appris que � ses parents n’�taient pas ses parents �... Sof�a a �t� adopt�e.
Sofia aura les r�sultats de la prise de sang dans trois mois. Punto Final se d�roule pendant ce temps-l�. � Punto Final est un roman du r�el ; les lieux existent, les faits
sont v�ridiques, certains protagonistes ont gard� leur v�ritable
nom. Les jeunes femmes qui accouchaient dans l’obscurit� des salles de torture savaient, je l’esp�re, dans un petit coin de leur cœur et de leur cerveau, que la vie ne finissait pas l�. Extrait de la pr�face de Miguel Benasayag
|
|||||
Avant propos de l'auteurCette histoire se passe en Argentine, � la fin du si�cle dernier : de d�cembre 1999 � f�vrier 2000. Je l’ai �crite maintes fois. Ce livre, Estela Weissberg et Alberto Belloni l’ont lu - au fur et � mesure de mes inqui�tudes - jusqu’� ce qu’Alberto quitte cette Terre. Alors, le texte s’est fig�. D�finitivement. Estela et Alberto ont �t� contraints de quitter Buenos Aires pr�cipitamment en 1977. Pas m�me le temps de passer chez eux pour prendre une brosse � dents. Leur crime ? Il �tait un � intellectuel � qui avait os� commettre des � �crits r�volutionnaires � ; elle �tait son �l�ve, sa disciple. Alberto s’est �teint en exil sans jamais avoir pu (voulu ?) revenir sur sa terre natale. Je me souviendrai toujours de ses discours enflamm�s, cette fa�on qu’il avait de se mettre en col�re contre les injustices - d’o� qu’elles viennent ; cet espoir qu’il mettait dans les hommes de bonne volont� - quels qu’ils soient. Son incin�ration, au cimeti�re du P�re-Lachaise, est un des jours les plus tristes de ma vie. Pourtant Alberto �tait la gaiet� m�me. Un homme qui est parti tout droit, sans jamais se renier. Permettez-moi de convoquer ici Paul Valery : Il est dur comme un ange, Monsieur. Il ne se rend pas compte de sa force : il a des paroles inattendues qui sont trop vraies, qui vous an�antissent les gens, les r�veillent en pleine sottise, face � eux-m�mes, tout attrap�s d’�tre ce qu’ils sont, et de vivre si naturellement de niaiseries (...) Nous ne pensons jamais que ce que nous pensons nous cache ce que nous sommes. J’esp�re bien, Monsieur, que nous valons mieux que toutes nos pens�es, et que notre plus grand m�rite devant Dieu sera d’avoir essay� de nous arr�ter sur quelque chose de plus solide que les babillages, m�me admirables, de notre esprit avec soi-m�me. |
|||||
� Retour � la liste des publications |
�