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Sortie : avril 2010

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En Tagell, la vie est belle, aiment � r�p�ter les habitants de Lalanieu-sur-Ysette, glorieuse capitale d’un royaume que Frapaniou XI, dit l’Enclume, gouverne d’une main de fer, mais qui sait aussi se faire douce quand une jouvencelle pas tr�s farouche s’en approche, ce qui arrive assez souvent - merci pour lui. Toutefois, � l’�poque o� commence notre r�cit, l’auguste souverain est sur le point de passer l’arme � gauche. Et le moins qu’on puisse dire est que l’h�ritier du tr�ne, le prince Mitou, n’est pas digne de son g�niteur. Aussi, � Lalanieu, les complots se multiplient. Autour de l’odieuse - mais coquine - reine Setoufu, une nu�e de chevaliers et de malandrins souhaite se d�barrasser du bragnoque (imberbe, en patois local).

Accompagn� par son fid�le Ottomar, ancien chansonnier �rudit reconverti sur le tard (et parce que �a rapporte plus, et que �a fait baver les filles) dans la magie, le prince, dont l’enfance agit�e n’aura aucun secret pour nous malgr� un r�curent probl�me de sources - ce n’est pas un hasard si les historiens surnomment cette �poque � les Ages vraiment pourris � -, se d�bat afin de faire respecter son autorit�. Bon, en fait, c’est surtout Ottomar, dit le Connaud, qui lutte. Apr�s un combat �pique - et moult digressions perch�es -, l’enfant au QI de poulpe mort (dixit son p�re) et son ami seront contraints � l’exil. On leur demandera de vaincre la terrible Horde Noire. Sauf que personne ne sait o� elle cr�che ni ce qu’elle est. N’est-elle pas, au fond, qu’une l�gende ? Quoiqu’une l�gende, �a ne tue pas des types et �a n’oblige pas ces derniers � se carrer un doigt dans le fondement ! Usant de la c�l�bre Karta Nordduk, l’intr�pide bin�me empruntera donc la route 77, celle du Nord, qui serpente en direction du Prignoul. Ainsi d�butera la qu�te des deux hommes � travers le monde � peu pr�s connu. Ils devront �chapper aux vilains Fauchistes, monomaniaques de la R�volution, aux nains sodomites, � toute une collection de d�g�n�r�s de la pire esp�ce, � l’instar de Faragoul le Hideux, ou de relous comme le trouble et troublant comte Jouffrinien de la Musardine, un ami qui leur voudra trop de bien. La d�couverte des cultures, d’accord, mais faut pas abuser, y’a des limites � la tol�rance. Mitou et Ottomar, sur qui veille le grand H�risson-Ventouse, ne s’en rendront compte que trop t�t.

Comme disait le po�te : � Le monde connu est vaste, h�las, surtout pour les glandus �.

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