Beste Online Casinos Zonder Cruks In Nederland 2025Siti Non AamsKasyno Wypłata Bez Weryfikacji
Les Editions Jean Paul Bayol
Publications
Contact
D�coh�rences
L'Esprit de l'escalier
Avec un H
PMF-annexes
L'Europe-annexes
Diffusion-Distribution

�

Albert Palma : Le Peuple de la main Presse

Nouvelles Cl�s

Automne 2007



Nouvelles cl�s automne 2007

Le coup de cœur de Patrice van Eersel

�

Le Peuple de la main,

Albert Palma,

�ditions Jean-Paul Bayol

Le journal de la rencontre de mon ami Albert Palma avec le po�te, romancier, dramaturge et psychanalyste Henry Bauchau vient de para�tre. Quand ils font connaissance en 2001, Palma a 54 ans, Bauchau 88, et le plus jeune voue une admiration sans bornes � son a�n�, qu'il lit depuis peu. C'est l'une des caract�ristiques de Bauchau, que les critiques rattachent d�j� aux classiques : sa carri�re litt�raire a commenc� tard - elle se poursuit alors qu'il est entr� dans sa 95` ann�e. Pour Palma, anthropologue et ma�tre d'art martial devenu calligraphe et peintre, le choc a �t� imm�diat. Rarissimes sont les intellectuels qui savent dire que l'humain pense avec son corps et que, sans un axe vertical, celui-ci se d�bine, transformant l'humanit� en Peuple du d�sastre. Bauchau., m�me il fut jadis lancier de la reine Astrid, n'a jamais pratiqu� d'art martial. Ce qui le frappe aussit�t, dans la lettre que Palma lui adresse, c'est la ma�trise du geste que r�v�le l'�criture de l'inconnu qui lui �crit. Car Palma r�dige � la main, et � la plume, d'une fa�on qui n'existe plus. Bauchau est d'autant plus impressionn� que le discours
souvent complexe, que cette calligraphie transporte, signale une �rudition visiblement �prouv�e au feu de la pratique. Ainsi se noue une amiti� qui am�ne les deux hommes � se lancer dans plusieurs oeuvres communes - dont une tr�s belle �dition lithographique de La Pierre sans chagrin de Bauchau., calligraphi�e et illustr�e par Palma... Un dialogue d'une tr�s haute tenue.

�

�

Technikart

Octobre 2007

Technikart octobre 2007

�

ALBERT PALMA, RETOUR DE L'ENFER

ECRIVAIN SUBTIL ET MA�TRE D’ART MARTIAL, ALBERT PALMA LIVRE DANS SON JOURNAL UNE INITIATION � LA VIE JUSTE ET EXALTANTE.

��Celui qui n’est pas occup� � na�tre est occup� � mourir��, chante Bob Dylan sur ��It’s Allright Ma, I’m Only Bleeding��. Albert Palma a sou-vent flirt� avec la mort mais il n’a eu de cesse de rena�tre � lui-m�me. Lorsqu’au mitan des 70’s, s’�gayant alors parmi la boh�me parisienne (d�fonce en compagnie de Pierre Cl�menti, ce genre), il se propose de cracher du feu pour le tournage d’un film et que, par un retour de flamme impr�vu, il se crame les poumons, les m�decins ne donnent pas cher de sa peau.
Le destin, lui, n’est pas d’accord: il l’envoie au Japon o� il s’initie � un art martial pacifique, le shinta�do, qui le r�g�n�rera. Ma�tre d’art martial selon les Japonais, invalide � 80% selon l’ANPE, Albert Palma a l’absurde et l’esp�rance pour compagnons de route.

NOUVEAUX KATAS Palma enseigne le shinta�do � Paris depuis quinze ans, cr�ant de nouveaux katas par-fois inspir�s de ses lectures de Bachelard ou Bergson. Bref, cet autodidacte devenu anthropologue, po�te, calligraphe et peintre est aux avant-postes de notre �poque: travail � une hybridation in�dite du logos europ�en et du tao asiatique. Guid� par une certitude premi�re: c’est le corps - et non l’esprit - qui est au fondement de la connaissance. Par la conqu�te du geste juste et des sens �veill�s, le passage ��du corps grossier au corps subtil�� assure celui de ��la pens�e obscure � la pens�e clairvoyante��.
Henry Bauchau, lui, est l’un des �crivains fran�ais les plus importants et des plus discrets. Son œuvre- dont le livre le plus connu est � Œdipe sur la route � - retrouve, � travers l’exploration du mythe grec, des intuitions proche du tao: ��Je suis le convive de mon corps��, �crit-il. La rencontre �tait in�vitable. Et donne
lieu � une ��amiti� de travail�� entre deux esprits aimant�s par les questions essentielles (��une errance lucide dont la soif est aussi intuition de la source�� et l’id�e de l’art comme voie d’accomplissement.

CANCER VAINCU C’est ce que nous raconte ��le Peuple de la main��, compos� d’extraits du ��Journal�� de Palma, du printemps 2001 (premi�re lettre � Bauchau) � l’hiver 2006 (r�mission miraculeuse d’un cancer). Entre vie quotidienne, magnifiques entretiens avec Bauchau, p�dagogie du tao, et quelques aller-retours � l’h�pital, Palma multiplie les m�ditations lumineuses. Sur le ��don des larmes��, que Saint-Louis se d�solait de ne pas avoir et qui lave le regard: ��On donne aux larmes ce qu’on a soustrait au temps d’aimer.�� Sur l’enfance o� ��la vie n’�tait pas myst�re mais prodige��. Sur Artaud, Nietzsche ou Ma�tre Eckhart.
Surtout, son �criture est port�e par une rare simplicit� d’�tre: ��Somme toute, l’exactitude me tient lieu de passion. Non point la v�rit�, car celle-ci verse dans une profondeur morale � laquelle je ne puis pr�tendre, et dans une illusion qui remet sans cesse la philosophie � l’ouvrage.�� Mais c’est ainsi que, fruit d’un authentique par-cours initiatique, son livre - que l’on d�vore lentement - vous reconnecte � la vie juste et exaltante. Dans sa pr�face, Bauchau dit de ce ��Journal�� qu’il est �clair� d’une ��lumi�re native��. Le go�t des renaissances, toujours.
(JEAN-PAUL BAYOL / 260 PAGES / 18,50 €).

PHILIPPE NASSIF

�

Technikart

d�cembre 2007 / janvier 2008

�

�












�